Du mercredi 11 juillet 2012 au jeudi 19 juillet 2012 - La traversée de la chaîne des Pyrénées (étapes n° 14 à n° 21) - Traversée effectuée avec mon frère Laurent🚶‍♂️

Jeudi 12 juillet 2012
Etape n° 14 :
Gabas (1027 m)
Hourquette d'Arre (2465 m)
Ascension de l'Arre Sourins (2614 m)
Lac d'Anglas (2068 m)
Gourette (1346 m)


Vue panoramique sur l’immense plaine du Soussouéou. 
Sur la rive gauche ronronne le petit train touristique du lac d’Artouste.


Par l’attrait de son environnement, par l’agréable progression sur un itinéraire facile qui, au fur et à mesure qu’on s’élève, 
révèle un panorama de plus en plus étendu, l’ascension de l’Arre Sourins (2614 m), comme dirait Russell « est une volupté ».


La Hourquette d’Arre procure déjà une vue remarquable. 
Le lac du Lavedan est blotti au pied du col d’Uzious. 
Au fond : le pic du Midi de Bigorre qui est de tous les panoramas.


Bien que dépassant d’un mètre le pic de Ger (2613 m), l’Arre Sourins n’a pas la notoriété de son prestigieux voisin 
mais offre un panorama grandiose sur 360°, depuis le pic du Midi de Bigorre jusqu’au pic d’Anie (2504 m). 
Quelques noms : Sanctus (2482 m), pic de Louesque (2554 m), Grand Gabizos (2692 m), Petit Gabizos (2639 m), 
pic de la Latte de Bazen (2472 m), Cabaliros (2334 m), Moun Né (2724 m), Grand Barbat (2813 m), 
pic du Midi de Bigorre (2877 m), Néouvielle (3091 m), Turon de Néouvielle (3035 m), pic Long (3192 m). 
A nos pieds : le lac d’Anglas.


L’imposante et harmonieuse masse du Vignemale, le Balaïtous (3144 m) qui est le premier sommet rencontré depuis l’Atlantique 
dont l’altitude dépasse 3000 mètres, le Palas (2974 m), l’Arriel (2824 m) et le Lurien (2826 m) qui ceinturent le lac d’Artouste, 
la Collarada (2886 m) qui est reconnaissable de partout parce que son sommet ressemble à une énorme verrue, à une coupole 
ou – encore mieux – à ce gros sac rempli de glaçons que l’on posait, jadis, sur la tête d’un malade fiévreux, 
affirment leur présence. 


Pic légendaire, mythique, à l’allure fière, voire arrogante, l’Ossau (2884 m) s’élance dans l’azur, avec grâce et grandeur. 
Aspe (2640 m), Bisaurin (2670 m), Sesques (2606 m), sommets du cirque de Lescun, Anie, Grande Arcizette (2513 m) 
ou pic d’Amoulat (2594 m) ne peuvent rivaliser.


Le pic d’Amoulat, le pic de Ger conquis en 1825 par Vincent de Chausenque, le Pène Médaa (2520 m) 
et le pic de la Latte de Bazen veillent sur Gourette, plongée sous une fantastique mer de nuages, 
d’où émerge le pic de Moulle de Jaut (2050 m). 


L’Ossau émerge dans la chaîne pyrénéenne, non par son altitude, 
mais par sa silhouette imposante, majestueuse, fière et monstrueuse à la fois.


Le lac d’Anglas. 
Sur la rive gauche, des blocs gigantesques s’amoncellent, suite à un éboulement titanesque qui eut lieu en 1990. 
L’un d’eux a culbuté dans le lac et forme une île ! 
Sur la rive droite, de longues allées pavées et construites, des restes de bâtiments délabrés 
sont les reliques d’anciennes exploitations minières. 
« Mines de fer » indique par erreur la carte IGN. Il s’agit plus exactement de blende (sulfure de zinc) et de plomb argentifère. 
Cette exploitation fut très importante puisque les premières mines furent entreprises dans la vallée parallèle d’Uzious dès 1860. 
Ici, à Anglas, des galeries furent creusées pour rejoindre Uzious, galeries aujourd’hui effondrées. 
Durant l’hiver 1910, une avalanche balaya les chantiers d’Anglas, tuant 16 mineurs ! 
Deux ans plus tard, pour non rentabilité, ces exploitations cessèrent.

Vendredi 13 juillet 2012
Etape n° 15 :
Gourette (1346 m)
Col de Tortes (1799 m)
Col de Saucède (1525 m)
Ascension de la crête de Can Dessus (1875 m)
Arrens-Marsous (877 m)
Col des Bordères (1156 m)
Viellette (1071 m) 


Auréolé d'un nuage lenticulaire, l'impressionnant massif calcaire du Ger écrase la station de Gourette 
et prend toute sa dimension observé d'en face, sur les flancs verdoyants du col d'Aubisque.


Entre les cols de Soulor et d'Aubisque, le cirque du Litor ferme la vallée de l'Ouzom.


Sommet escarpé, avec sa pointe élancée, à l'allure élégante et bien individualisé, 
impossible de manquer la silhouette du Petit Gabizos !


La crête aérienne de Can Dessus (1875 m) offre un panorama à la fois magnifique et très étendu.
Au dernier plan, à gauche : le Montaigu et le pic du Midi de Bigorre.
Au centre : le pic du Midi d'Arrens (2267 m).
A droite : le Balaïtous règne en maître sur le Val d'Azun.
"... La cime extrême du pic Balaïtous, le plus redoutable, sans contredit, des Pyrénées, 
car ce n'est qu'un amas de précipices réunis par un noeud qui en forme le faîte." Comte Russell.


La crête de Bassiarey (2322 m), sur les contreforts du Petit Gabizos, sommet emblématique du Val d'Azun.



Depuis le col de Couraduque, le Val d'Azun aux premiers rayons.



Féerie d’un lever de soleil depuis le col de Couraduque. 
Le Petit Gabizos s’embrase et rougit sous les premiers rayons. Quel spectacle !


De par sa position en retrait de la chaîne des Pyrénées, le pic de Bazès (1804 m) est un extraordinaire belvédère 
entre les vallées d'Arrens, du Bergons et de l'Ouzom. Parmi les sommets principaux, citons, d'Est en Ouest, 
le Montaigu, le pic du Midi de Bigorre, le Néouvielle, le Cabaliros, le Moun Né, le pic du Midi d'Arrens 
et les seigneurs des lieux, Balaïtous et Gabizos sous leur plus beau profil, épaulés plus à l'Ouest par le pic du Ger. 
On appréciera aussi la profonde vallée de l'Ouzom verrouillée par le cirque du Litor 
où l'on devine l'entaille horizontale de la route reliant le Soulor à l'Aubisque.

Samedi 14 juillet 2012
Etape n° 16 :
Viellette (1071 m)
Lac d'Estaing (1161 m)
Col d'Ilhéou (2242 m)
Refuge d'Ilhéou, coiffé d'un toit rouge caractéristique et lac d'Ilhéou (ou lac bleu) (1975 m)
Lac Noir (1896 m)
Cauterets (913 m)
La Raillère (1048 m)
Pont d'Espagne (1496 m)
Chalet refuge du Clot (1542 m)


Le lac d'Estaing, sublime miroir d'eau naturel entouré de majestueux sommets 
tels le pic de l'Arcoèche (2465 m), le Soum de Bassia du Hoo (2571 m) et le Peyregnets de Cambalès (2822 m).


Isolé et sauvage, au panorama remarquable, le Grand Barbat déroule ses faces ténébreuses et austères, 
entre Val d'Azun et Marcadau.


Moins courue que ses proches voisines du Marcadau, de Gaube, de Jéret, de Lutour ou d'Ossoue, 
la vallée d'Ilhéou n'en est pas moins splendide, où s'étagent les lacs Noir, d'Ilhéou et du Hourat.


Le monstre du lac d'Ilhéou ! Mais le Grand Barbat veille...


Au fond : le Soum de Grum (2657 m) et le Moun Né enserrent le cirque du Lys.


Depuis le Cambasque, le cirque du Lys aux premiers rayons.


Serti dans son écrin de montagne, Cauterets. 
Au fond : la vallée de Lutour.


Au-delà de la Raillère, le sentier menant au Pont d’Espagne est jalonné de nombreuses cascades réputées : 
cascades d’Escane-Gat, du Ceriset, de Pouey Bacou, du Pas de l’Ours et de Boussès.


Dimanche 15 juillet 2012
Etape n° 17 :
Chalet refuge du Clot (1542 m)
Pont d'Espagne (1496 m)
Lac des Huats (1666 m)
Lac de Gaube (1725 m)
Refuge des Oulettes de Gaube (2151 m)
Hourquette d'Ossoue (2734 m), point culminant du GR 10
Ascension du Petit Vignemale (3032 m)
Refuge de Baysselance (2651 m)
Grottes Bellevue (2420 m), creusées par le comte Henry Russell-Killough (1834-1909)
Lac d'Ossoue (1834 m)
Chalet refuge de la Grange de Holle (1480 m)


Le lac de Gaube et son aura romantique. 
Tout au fond, fascinante, céleste, se profile une partie de la face Nord du Vignemale.


 La face Nord du Vignemale. Formidables murailles de 900 mètres d’à-pic. 
Le plus haut sommet, à droite, est la Pique Longue (3298 m) où le comte Russell passa une partie de sa vie.


Un isard prend la pose devant la face Nord du Vignemale !


Le Vignemale ? Plus qu’une montagne : un monde. A lui tout seul, il symbolise les Pyrénées... 
Depuis les Oulettes de Gaube, la vue sublime sur la face Nord du Vignemale a quelque chose de théâtral, d’irréel, de fantastique.


Plus haut sommet des Pyrénées françaises, pourvu à l’Est du seul glacier complet de toute la chaîne, 
dressant au Nord un fantastique éventail de murailles, le Vignemale est l’une des plus belles montagnes des Pyrénées.


La Hourquette d’Ossoue, col montagnard superbe et point culminant absolu du GR 10 entre Atlantique et Méditerranée. 
Au centre : le refuge de Baysselance, plus haut refuge gardé dans les Pyrénées, écrasé par le pic de Labas (2946 m).


Du sommet du Petit Vignemale (3032 m), on domine, d’un côté, les précipices de la face Nord, 
de l’autre, le grand glacier d’Ossoue craquelé par cent crevasses. Un spectacle impressionnant ! 
 Peut-être plus que l’Aneto – pourtant le toit des Pyrénées – ou tout du moins différemment, 
le Vignemale est le grand sommet emblématique de la chaîne. 
A lui seul, il porte gravées sur ses arêtes, ses pointes et ses glaciers les plus belles heures du Pyrénéisme. 


Lieu de prédilection des romantiques, le lac de Gaube a inspiré les plus grands écrivains et poètes de cette époque : 
Baudelaire, Chateaubriand, Hugo, Lamartine, Sand, Vigny... 
On y montait à pied ou en chaise à porteurs pour organiser des pique-niques ou des promenades en barque. 
Une légende tenace affirme qu’un couple d’amoureux (les époux Pattison), le jour de leur noce, 
pagayant sur un minuscule canot, loin des berges, aurait chaviré. 
A chaque anniversaire de leur mariage, le promeneur silencieux qui arpente la bordure de l’onde 
peut entendre les cloches d’une église fantôme immergée sonner tout au fond du lac meurtrier...


Le cirque de Troumouse, celui de Gavarnie et la très longue vallée d’Ossoue, 
tels qu’on peut les contempler depuis le sommet du Petit Vignemale.




Les grottes Bellevue percées par le comte Russell. 
Russell tomba amoureux du Vignemale au point que le 25 février 1889, 
il l’acheta – ou plutôt il le loua – pour 99 ans, à la vallée de Barèges. 
Riche, au point qu’il devait ignorer le montant de sa fortune, il fit creuser, à ses frais, une série de grottes à différentes altitudes, 
dont une à quelques mètres du sommet, où il avait plaisir à recevoir ses amis. 
Il y entreprit 33 ascensions et passa au sommet même 150 nuits ! 


Une marmotte peu farouche !


 Le Vignemale et l’interminable vallée d’Ossoue révélés depuis le Piméné (2801 m). 
« J’ai toujours eu tant d’affection, tant de respect, tant de tendresse pour cette montagne 
qu’on pourrait presque l’appeler de la piété filiale. » Comte Russell.


« Gavarnie ! Un miracle ! Un rêve ! 
Architectures 
 Sans constructeurs connus, sans noms, sans signatures. 
Vous n’êtes rien, palais, dômes, temples, tombeaux, 
Devant ce colisée inouï du chaos !... 
Tout est cyclopéen, vaste, stupéfiant. » 

 « C’est une montagne et une muraille tout à la fois ; 
c’est l’édifice le plus mystérieux du plus mystérieux des architectes ; 
c’est le colosseum de la nature ; 
c’est Gavarnie. » Victor Hugo. 


Sa situation en retrait et sur une crête séparant le cirque de Gavarnie de celui d’Estaubé 
classe le Piméné comme un belvédère de choix : deux cirques d’un même coup d’oeil ! 
Panorama exceptionnel sur le Mont Perdu et le Cylindre, sur tout le cirque de Gavarnie, des Astazou jusqu’au Gabiétou, 
et tout à l’Ouest sur l’omniprésent Vignemale.

Lundi 16 juillet 2012
Etape n° 18
Chalet refuge de la Grange de Holle (1480 m)
Plateau de Saugué (1600 m)
Col de Suberpeyre (1725 m)
Pragnères (912 m)
Pont Napoléon (755 m)
Luz-Saint-Sauveur (705 m)


Site naturel le plus célèbre des Pyrénées, le cirque de Gavarnie dévoile son plus grandiose visage depuis le plateau de Saugué.


Au dernier plan :
A gauche : le pic Long, point culminant du massif de Néouvielle 
et troisième plus haut sommet des Pyrénées situé entièrement en France, 
après la Pointe Chausenque (3204 m) et le Piton Carré (3197 m).
Au centre : le Soum des Salettes (2976 m).
A droite : moins célèbre que son illustre voisin Gavarnie, 
le cirque de Troumouse, tout aussi remarquable, se déploie sur 11 kilomètres de diamètre.
Avec le cirque d'Estaubé, ils font tous les trois partie du site franco-espagnol "Pyrénées Mont Perdu", 
classé au patrimoine mondial naturel de l'Unesco.

Mardi 17 juillet 2012
Etape n° 19 :
Luz-Saint-Sauveur (705 m)
Ascensions de la Montagne Fleurie (lieu dit Pioulat, 1940 m) et de la crête de Lastiarrère (2300 m) 
jusqu'aux râteliers à neige disposés sous le Capet (2328 m)
Barèges (1240 m)


Luz-Saint-Sauveur et le château Sainte-Marie. 
Au fond, à droite : le pic de Viscos (2141 m). 
Depuis la croix sommitale, le regard embrasse l'un des paysages les plus grandioses du département des Hautes-Pyrénées.


De Luz-Saint-Sauveur à Barèges, les villages se succèdent : Esterre, Viella, Viey, Betpouey et Sers.
Au fond : le massif de l'Ardiden avec les pics d'Ardiden (2988 m), de Chanchou (2949 m), de Barbe de Bouc (2964 m), 
de Bastampe (2931 m) et de Cestrède (2947 m).


Au centre : le Mount Agut (2157 m), grande classique hivernale.
A gauche : le Mont Arrouy (2778 m) et le pic Prudent (2787 m) verrouillent la vallée de Bolou.


Serti dans son écrin de verdure, Barèges. 
Au Sud, le pic d'Ayré (2416 m) est un élégant petit sommet offrant un splendide panorama, 
en particuler sur le massif de Néouvielle.


Le Capet (2328 m) est un extraordinaire belvédère sur les hauts sommets bigourdans.

Mercredi 18 juillet 2012
Etape n° 20
Le Tour de France (étape Pau / Luchon par les cols d'Aubisque, du Soulor, du Tourmalet, d'Aspin et de Peyresourde)
Barèges (1240 m)
Tournaboup (1450 m)
Lac d'Oncet (2254 m)
Col de Sencours (2378 m)
Ascension du pic du Midi de Bigorre (2877 m)
Col de Sencours (2378 m)
Artigues (1200 m)  


Le pic du Midi de Bigorre est le plus fantastique belvédère sur la chaîne des Pyrénées qu'il surveille de la côte basque à l'Andorre !
A nos pieds, le lac d'Oncet.


"Quelle magnifique manière de vivre nos vies que de monter et descendre sur d'insignifiants tas de pierres et de glace." 
Jean-François Josserand.


"Les montagnes ne vivent que de l'amour des hommes. 
Là où les habitations, puis les arbres, puis l'herbe s'épuisent, naît le royaume stérile, sauvage, minéral ; 
cependant, dans sa pauvreté extrême, dans sa nudité totale, il dispense une richesse qui n'a pas de prix : 
le bonheur que l'on découvre dans les yeux de ceux qui le fréquentent." 
Gaston Rébuffat.


Braqués sur le ciel, ses télescopes sont mondialement connus.


"L'alpiniste est un homme qui conduit son corps là où, un jour, ses yeux ont regardé..." 
Gaston Rébuffat.


"Ce que tu vis au sommet te change profondément et te devient indispensable..."
Gaston Rébuffat.


Le sentier des Muletiers, 
chemin jadis utilisé par les porteurs et les savants de l'observatoire, jusqu'à la construction des routes et téléphériques.

Jeudi 19 juillet 2012
Etape n° 21 :
Artigues (1200 m)
Bassin lacustre de Caderolles / Gréziolles
Réservoir des Laquets (2041 m)
Lac de Gréziolles (2113 m)
Laquette de Gréziolles (2119 m)
Refuge de Campana de Cloutou et lac du Campana (2225 m)
Lac Arrédoun (2326 m)
Lac de la Hourquette (2405 m)
Col de Bastanet (2507 m)
Bassin lacustre de Bastan
Lac Supérieur (2260 m)
Refuge de Bastan (2240 m)
Lacs du Milieu (2215 m)
Lac Inférieur (2141 m)
Col de Portet (2215 m)
Vielle-Aure (800 m)




Fourmillant de lacs ceinturés par de hautes crêtes, 
le massif granitique de Néouvielle constitue l'un des sites les plus prestigieux de toutes les Pyrénées.


Du pic Prada ou d'Arroque (2712 m), la vue est imprenable sur le bassin lacustre de Caderolles / Gréziolles.
Au fond : le pic du Midi de Bigorre coiffé de son observatoire astronomique.


Panorama époustouflant sur le bassin lacustre de Bastan 
et la Réserve Naturelle de Néouvielle depuis le pic de Pichaleye (2626 m) !


Le lac Supérieur. Le pic de Bastan (2715 m) se projette sur la surface sans ride.


Le barrage de l'Oule retient autant les eaux du lac éponyme que la mer de nuages !


Le pic de Pichaleye se prête à une ascension aussi facile que spectaculaire. 
Au Sud, la grande fresque de montagnes déroule sa collection de massifs, de sommets, de pointes et de cols.
A gauche : l'Arbizon (2831 m), les pics de Monfaucon (2712 m) et d'Aulon (2738 m).


L'altisurface de la Serre (2017m). 
Au sommet, un étrange amoncellement de blocs n'est pas sans rappeler Stonehenge, 
cette station préhistorique du Sud de l'Angleterre. 
Et quel coup d'oeil, du port de la Bonaigua à la masse impressionnante de l'Arbizon qui tient le premier rôle ! 


La crête débonnaire de Grascouéou, longue ligne panoramique, comme une terrasse, en montée douce, 
qui oscille progressivement vers l'Ouest et s'élève en une succession de soums et de cols 
pour aboutir à un grand replat final : l'altisurface de la Serre.