La Côte Bleue - La Chaîne de la Nerthe - La Chaîne de l’Estaque -
La Plaine de Sui (228 m) en circuit depuis la gare de Niolon (40 m)
Date : Lundi 23 juillet 2018
La Plaine de Sui (228 m) en circuit depuis la gare de Niolon (40 m)
Date : Lundi 23 juillet 2018
Météo : Grand ciel bleu
Localisation : Bouches-du-Rhône
Durée : 5 h 50 min
Durée : 5 h 50 min
Étapes :
Gare de Niolon (40 m)
Fort de Niolon Haut (édifié fin XIXème siècle)
Plaine de Sui (228 m) (vaste plateau dénudé, ancienne décharge et quelques bâtiments en ruines)
Les Caucarrières (table d’orientation)
La Violette et le Carbonnier
Plateau de Graffiane
Gare de la Redonne-Ensuès
Port de la Redonne
Calanque des Anthénors
Calanque des Figuières
Petit Méjean
Calanque et Port de Méjean
Grand Méjean
Cap Méjean
Calanque de l’Everine (plage, tour (vestige d’une usine de soude du début du XVIIIème siècle)
et son île coiffée de divers feux de signalisation)
Le Moulon (gros monticule rocheux)
Calanque du Riflard
Calanque du Jonquier (baignade)
Gare de Niolon (40 m)
Histoire
Le nom de « Côte Bleue » fait également référence à la couleur de l’eau qui entoure le massif.
Celui-ci est également appelé « Chaîne de la Nerthe », du nom d’un petit village situé à l’extrémité Est du territoire.
Par extension, il est devenu « Chaîne de l’Estaque ».
Ces trois termes sont employés de manière équivalente.
Sur ce site, on relève, comme cela est fréquent autour de l’Etang de Berre,
la présence de nombreux sites archéologiques sur le massif de la Nerthe, signes d’une occupation précoce des lieux.
Ce sont par exemple, les abris de Méjean et de Châteauneuf, la Chapelle Saint Michel,
les carrières romaines de la Couronne, ou l’Oppidum de Nègres.
Ces sites sont localisés principalement sur le littoral, qui fut très « perturbé » par les diverses activités anthropiques,
le relief de la chaîne apportait sans doute un sentiment de sécurité par rapport à la plaine.
Pendant des siècles, les collines ont été parcourues par des bergers et leurs troupeaux,
favorisant le surpâturage, qui eut pour conséquence de dénuder le sol et raréfier le cortège floristique.
Ce qui explique la forte présence actuelle du pin d’Alep et l’absence de toute végétation arborée sur les plateaux.
Avec moins de 3000 habitants en 1950,
la Côte Bleue voit sa croissance démographique évoluer progressivement de 1954 à 1968.
Mais à partir de 1968, le rythme s’accélère et la Côte Bleue devient une zone privilégiée d’accueil.
Dans les années 80, le Conservatoire du Littoral acquière près de 3000 hectares sur la Côte Bleue,
préservant ainsi un espace naturel remarquable unique.
Richesses naturelles
La flore
On distingue trois grandes catégories de végétation en place sur le massif de la Côte Bleue.
Le premier type est constitué par les zones d’aridité et de garrigues rases ou clairsemées.
Il est dû aux conditions difficiles du milieu comme la forte pente, l’absence de sol ou d’eau,
la dégradation par l’incendie.
Ces ensembles prennent la forme de garrigues à romarin et garrigues à chênes Kermès,
offrant une couverture végétale relativement basse mais continue,
à base d’espèces piquantes et touffues comme les ajoncs et les cistes.
Enfin, on trouve les boisements, essentiellement de pins d’Alep,
qui se divisent en peuplements de pins adultes ou peuplements de jeunes pins en régénération.
Le pin d’Alep :
La quasi-totalité des arbres du massif sont des pins d’Alep, correspondant à la forêt secondaire.
Le chêne vert :
La population de chêne vert est considérablement réduite sur le massif.
Sa disparition progressive est une perte écologique.
L’olivier :
Le caractère climatique méditerranéen très prononcé de la zone permet aux oliviers
de survivre très longtemps après leur abandon.
Cet arbre constitue donc encore un élément important du paysage.
On retrouve également des amandiers et des figuiers sur ce site.
La faune
Compte tenu de la diminution de la richesse biologique des milieux,
l’ensemble de la végétation, la diversité et l’activité des espèces animales sont très affaiblies.
Mais on y retrouve toutes les espèces courantes.